De retour de Berne et malgré la fatigue, Laura, fidèle à sa devise « toujours plus, c’est encore mieux », exprime le désir de passer encore la nuit chez nous. Et tant qu’à faire, la faim aidant, de faire de la cuisine pour préparer un souper.
La voilà donc affairée à la cuisine, prenant les choses en main et énumérant à Grand-maman la liste de ce dont elle a besoin. Quelques négociations autour des fournitures qui manquent mènent enfin à un compromis qui donnera ceci :
Une petite tarte aux pommes et la tarte aux légumes de Laura.
Encouragée par le résultat, elle va même tenter de mettre par écrit la recette de sa tarte.
C’est explicite, non ? Suivez bien la recette « hiéroglyphique » ci-dessus.
Il faut casser 3 oEuFs dans un récipient, ajouter du lait et remuer le tout avec le batteur ; ajouter du Beurre, 2 verres d’eau et de la FARine sur la balance jusqu’à atteindre le repère en haut à droite ; ne pas oublier 1 cuillère de SAIl (sel).
Parallèlement, préparer les légumes dans une poêle et chauffer (position 9 de la cuisinière) pour griller le jambon.
Êtendre la pâte à la main et mettre au FOUr pour environ 1 heure.
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Coupons court aux inquiétudes et à tout suspense : Non, il n’y a pas eu de conséquences fâcheuses. Bien au contraire. Grâce aux interventions et suggestions discrètes de Grand-maman pour placer quelques garde-fous – oui, quand même, pour obtenir une pâte qui ne soit pas trop liquide ! – le résultat se laissait voir et était excellent à manger.
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Cette nuit-là, Laura et Quentin dorment donc chez nous. Au moment de les mettre au lit, au détour de je ne sais plus quelle discussion, Grand-maman explique à Quentin que par précaution, dorénavant Enzo ne dormirait plus que dans le lit du bas. Hasard ou volonté inconsciente de mettre à l’épreuve cette mesure de précaution ? Toujours est-il qu’au milieu de la nuit, soudain, un bruit sourd se fait entendre. Je monte rapidement dans leur chambre et…
…Quentin est couché à plat ventre sur le sol, bras et jambes écartés, son duvet le couvrant encore tant bien que mal. Je le prends dans mes bras, le remets dans son lit, l’installe confortablement et le borde… sans qu’il ne se réveille ! La preuve est donc faite que tomber du lit du bas ne pose aucun problème !
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Samedi matin, Quentin et Laura font la grasse matinée. Il ne se réveillent que vers 7 h 10 et 7 h 20 respectivement !
Dans la matinée, à peine rentrés chez eux, Laura voudra essayer les crayons d’artiste reçus la veille et s’installe sur son petit chevalet.
Une vraie pro, non ? S’inspirerait-elle d’un modèle vu quelque part ?